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Respons'Able

10 février 2012

Grèce : La bourse ou les vies !

 

Franchement, il n’y a pas de quoi se marrer en imaginant la faillite de ce pays.

Pour qui comprend un peu comment fonctionne la création monétaire, ce qu’est la réserve fractionnaire, le nombre de « collatéraux bancaires » qui s’échangent des « titres », sait qu’un défaut (forcé ou volontaire) de la Grèce, ou de l’un des pays dans le collimateur des « marché », ferait s’effondrer tout le système financier, notre système économique.

La Grèce ne représente pas grand-chose dans l’économie et la finance mondiale.

Bcq estiment que le pays (et donc les Grecs pris dans leur ensemble) n’a que ce qu’il mérite. La Grèce a triché, elle a maquillé ses chiffres, les Grecs sont des fainéants, qui ne paient pas leurs impôts, ils ont vécu au dessus de leurs moyens, etc, etc
A force de mettre tout le monde dans le même panier, on finit par ne plus savoir de qui l’on parle.

Oui, les autorités grecques ont triché, menti, tronqué les chiffres. Mais ce n’est pas leur génie qui leur a permis cela. Nous savons dès lors que cette mascarade a été possible grâce à l’ingénierie de GS. Ces chiffres, malgré l’énormité étant donné la situation préalable du pays, n’ont pas suscité de réserve de la part de nos savants de Bruxelles. A croire que tout le monde y trouvait « son compte ».

Alors OUI, nous pouvons dire que les responsables (politiques, économiques et financiers) de la Grèce ont une dette. Une dette tant morale que financière. Les RESPONSABLES pas le peuple grec.

Qu’est-ce que le Grec, pris dans son ensemble a gagné dans cette affaire ?

Une ouverture féroce de son marché, une envolée du chômage, une envolée des prix, un Euro encore plus déconnecté avec la Drachme que cela ne l’a été pour le FRF, qui ne faisait pas partie des monnaies constitutives de l’ECU.

Ah, il est clair que bcq d’argent est sorti du pays, et qu’un certain nombre de Grecs ont bien tiré avantage de cette ouverture, de cette libéralisation du marché. Pour tous ceux qui ont connue les premières heures de la bourse grecque savent à quel point l’argent a coulé à flot, vidant les caisses du pays, qui se sont renflouées par une augmentation de crédit (création monétaire) pour répondre à la demande. Combien d’établissements financiers ont ouvert les portes aux Grecs, combien de succursales de banques européennes et internationales se sont implantées en Grèce. Et que dire des JO d’Athènes ? Combien ces jeux ont rapporté à une poignée de multinationales, à une poignée d’hommes d’affaires ? Combien ces jeux ont coûté pour le peuple grec ?

On peut reprendre l’argumentaire des fonctionnaires, qui aurait bénéficié d’une hausse de salaire sans commune mesure en 10 ans. C’est tellement fashion de taper sur le fonctionnaire, ce privilégié qui coûte tant, mais que l’on implore à la moindre catastrophe, car « sauveur » de dernier ressort face à un monde privé qui n’offre jamais ses services pour ne pas réduire sa rentabilité.

La Grèce selon certaine source contiendrait quelque 70% de fonctionnaires au sein de sa population active, lorsque ce chiffre redescend en dessous de 10% lorsque l’on se dirige sur les chiffres officiels. Un chiffre en phase avec la moyenne européenne, même si en forte diminution constante (pour réduire les dépenses….).

Au moment où il y a de plus en plus de catastrophes naturelles, de conditions météo extrêmes, au moment où il y a de plus en plus de pauvres, où les gens peinent à pouvoir se soigner, se nourrir, se loger, au moment où la société tend à se diviser, à s’opposer, et qu’elle aurait besoin de ce « lien social » (fonction première du fonctionnaire), et bien on ne trouve pas mieux de vouloir les virer.

Pourquoi ? Parce que certains fonctionnaires (payés par le peuple) ne font pas leur boulot, le font en abusant de leurs privilèges (statut public), détournent l’argent des caisses, pillent l’argent des caisses, attribuent l’argent des caisses aux « copains ».

Parce qu’il y a l’image collective du fonctionnaire, employé de service (administratif) qui ne fout rien (mais quoi bouffe nos vies, notre temps).

Mais est-ce de la faute à ces personnes ? Dans la grande majorité des cas, non. Il faut remettre la création de ces postes de « fonctionnaires » dans leur contexte. Après une période de fort chômage qui a suivi les deux chocs pétroliers, l’Etat a crée des postes pour faire baisse les statistiques. Par la suite, avec les vagues successives de privatisations, l’Etat s’est substitué aux licenciements en créant de nouveaux postes de fonctionnaires administratifs. L’Etat sensé fournir du personnel utile à la société, a crée des postes inutiles, coutant à la société.

L’Etat a : Mais qui est l’Etat ? Les Français ont-ils votés pour cela ? Certains répondront OUI

Les Français ont-ils tirés profit de cela ? D’autres répondront OUI

Ok, mais si maintenant nous prenons « Français » dans son ensemble ? L’ensemble répondra NON.

Et bien nous pouvons extrapoler ces réponses aux Grecs, aux espagnols, aux Portugais, aux Italiens, et même aux Allemands, puisqu’ils servent de « référence » en matière de « bon exemple », bon « élève ».

Si DETTE il faut payer, plutôt que de ponctionner l’ensemble (qui se fait ponctionner depuis des décennies déjà), alors cela doit se faire en ponctionnant les responsables.

Par ailleurs, au-delà de la dette financière (qui n’est que le passif du système monétaire actuel), il serait bon de mentionner la dette morale, la dette sociale, et la dette écologique et environnementale. Plus de 50ans sans payer le moindre intérêt à notre unique source collective. Des siècles à exploiter la « servitude » des braves gens, qui ne demandent rien d’autre que de pouvoir vivre, dignement, puisque la vie leur a été offerte par « Dame Nature ».

Si un « SYSTEME » n’a pas capable de garantir ce B.A.BA, s’il s’avère aussi inhumain que de vouloir perpétuer cela, alors il n’a pas sa place.

Ce « SYSTEME » détruit trop de vies pour pouvoir encore perdurer.

Si le peuple Grec n’est pas assez mûr encore pour se lever, dans son ensemble, et dire « arketà », nous pouvons être certains que nous entendrons sous peu ce mot décliné dans bien des langues : Assez !, Stop !, Basta !,

Il faut bien comprendre que notre système monétaire vit de la dette. Sans dette, plus de système.

La dette importe peu pour ce système, ce qui importe c’est que les intérêts seront payés, et cela en prélevant toujours plus sur tous les citoyens ordinaires, sur le dernier maillon de la chaîne.

Tout chambouler d’un coup ne semble pas possible, toutefois, dire NON à ces dettes odieuses est un premier pas, pas salutaire dirais-je.

 

 

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9 février 2012

Vous avez raison Monsieur Guéant

Vous avez raison Monsieur Guéant, toutes les civilisations ne se valent pas.

 

images (1)

 

Par exemple, la civilisation que vous prenez en référence ne vaut pas celle que nous défendons et défendrons, corps et âmes !

Cessez de manipuler les esprits en opposant les différentes cultures entre elles, les différents peuples entre eux, en ramenant les différentes périodes et phases à la même matrice.

Cesser de prôner la suprématie d’ une pseudo civilisation « judéo-chrétienne » (j’ai du mal à conceptualiser ce que cela sous-entend vraiment) à un monde musulman (pas suffisamment « civilisé » à votre goût, à votre « image » de « civilisé »).

En prenant des faits par ci et des images par là, en mélangeant les genres et les effets, on obtient un condensé menaçant, suffisamment en tout cas pour obtenir le consentement de l’opinion de pouvoir s’ingérer dans les gouvernances de certains pays.

Nous savons très bien que les intentions avouées ne sont pas celles qui motivent les actions du « pouvoir ».

Nous savons pertinemment que c’est l’accès aux ressources (et son contrôle par nos intérêts) qui sont le moteur de ces actions.

Il est certes de bon ton de vouloir chasser des dictatures, mais il en est rien dans les faits. Ce qui importe, c’est l’ouverture du marché, l’accès à une manne pétrolière.

Kadhafi, Hussein n’étaient certes pas des anges et à bien des raisons, devaient être « isolés » du pouvoir, dans l’intérêt de leur peuple. Isolés, jugés avec « civisme », pas assa-ssinés comme des bêtes, actes aussi ba-rbares que cru-el, indigne de notre « civilisation » dite « développée »

Toujours est-il, que le peuple irakien, que le peuple libyen étaient bénéficiaires de cette manne (inéquitablement, insuffisamment, mais souverainement) que leur procurait le pétrole (nationalisé).Qu’en est-il en Irak désormais ? Quid de l’éducation, quid de la santé, quid du minimum vital. Ce pays est devenu « invivable », la violence et la misère sont de mises

Qu’en sera-t-il demain de la Libye ? Nous osons à peine imaginer, comptant encore sur un renversement de situation, sur cette vague du « désir  de s’affranchir » librement et dignement

Cette façon de concevoir le monde n’a rien d’humain, n’a rien d’une civilisation digne de ce nom.

C’est immonde, imbuvable.

Je ne sais pas comment vous le concevez, quelle image vous vous faites d’une civilisation supérieure, mais vous omettez un facteur essentiel, l’histoire de l’espèce humaine ne se résume pas à votre vision du monde, à votre rapport temps et à votre seule « histoire » ….

Votre pouvoir n’est qu’une relation espace-temps, donc une « réalité » bien relative.

Laissez la nature humaine faire son chemin, elle saura construire des ponts entre les différentes civilisations et rompre les mûrs qui nous emprisonnent, au-delà de l’enveloppe corporelle.

Cette « mutation » est en cours, et rien ne saura l’arrêter, d’autant qu’elle est en phase d’accélération.images

28 janvier 2012

Cas d'école: La citoyenneté commence là

Ce qui pourrait servir d’exemple…

 

Depuis que j’ai porté mon regard sur le monde, il m’arrive d’être très critique vis-à-vis de ma profession (banque, finance, économie) et de porter un regard tout aussi critique à l’égard de mon pays, la France.

Il m’est parfois reproché de ne pas porter cette même critique à l’encontre de mon pays d’adoption, la Suisse, et notamment dans ses différentes imbrications liées à l’argent (paradis fiscal, secret bancaire, or juif, etc).

C’est un fait. La principale raison est simple : c’est, à mes yeux,  aux citoyens suisses de porter ce regard critique, et pour l’heure, ce devoir n’est pas le mien.

Toutefois, vivant dans ce pays depuis plus de  20 ans, maman d’une petite Suissesse, je me dois de souligner ce que j’estime être « bien », « positif » dans mon pays et canton d’accueil.

Au sujet de l’école, de son rôle, et de ce qu’elle apporte ou peut apporter comme base à tous les enfants scolarisés, sans préférence d’origine, de culture, d’appartenance, de classe.

 Donner les moyens de constituer une base : Accès à la culture, développement personnel, classes avec de faibles effectifs, thématiques « citoyennes », « environnementales », « alimentaires », etc. via le jeu, les histoires et les « cas pratiques ».

Genève est la ville au monde qui compte le plus de nationalités différentes. Ceci s’explique en grande partie par son aspect « international », siège ou antenne des principales organisations internationales : ONU, OMS, OMC, Croix rouge, Unicef, OMPI, etc.

Sans compter le personnel des grandes multinationales internationales, des grandes banques internationales, des sociétés de négoce, le personnel « diplomatique », les « étudiants universitaires étrangers », les « réfugiés politiques » ou les « binationaux » en quête d’un mieux vivre.

La coloration des classes est une chose qui devient de l’ordre « naturel ». Il n’y a pas cette image de classe « aux têtes blondes », juste des classes « colorées »

Ce qui surprend par contre, c’est de voir toutes ces petites têtes, multiculturelles, défiler fièrement lors de l’Escalade (épopée genevoise), pour les promotions scolaires, et d’être fiers d’être Suisses, d’être « Genevois », de leur « croix blanche » et de leur « pays » (aux si beaux paysages) . Il ne leur est pas nécessaire d’être chrétiens, de parler l’une des langues officielles à la maison, d’être « blancs », pour que ces enfants se sentent fiers d’être Suisses, et en même tant, de posséder d’autres cultures, d’autres appartenances.

Et je n’ai pas besoin de regarder très loin. Ma fille est bien de maman française (aux racines latines), d’un papa chilien (aux racines mapuches- Chili) et pourtant, elle se sent avant tout « Suissesse » et même « Genevoise », ceux qui ont « bouté les Savoyards hors de Genève en 1602 » et qui perpétue cet évènement à travers la fête de l’Escalade. Pour une maman « haut-Savoyarde », il faut bien s’adapter et relativiser les faits : Si c’est le peuple genevois qui a sauvé Genève (légende de la Mère Royaume et sa marmite de soupe), ce ne sont pas les savoyards (peuple) qui ont tenté d’envahir la « citée », mais son armée…

Cette année, au programme, il y a le thème de la « citoyenneté ». Durant toute une semaine, les écoles multiplient les activités liées à ce thème : Histoires, spectacles, jeux, cas pratiques, etc.

Les parents sont mis à contribution, grâce à des petites BD distribuées aux enfants tous les soirs, reprenant un thème du jour, débattues préalablement en classe, afin de pouvoir se poursuivre avec les parents, la famille, à la maison.

Apprendre à vivre « harmonieusement » ensemble. A l’école mais aussi au-delà.

Les comportements à adopter, les comportements à éviter.

Pour que l’enfant perçoive mieux le thème, des animaux sont là pour « imager » les mots.

Le « requin », vorace, machine à mordre, à déchirer, « lui d’abord et tant pis pour les autres ».

Ce « requin », au fil de la semaine, apprendra qu’il ne doit pas tjrs se battre, que cela ne sert à rien de tout avoir, de tout vouloir, s’il n’y a personne avec qui partager.

Le « mouton », celui qui suit les autres, qui se sent rassuré en « troupeau », sans savoir où celui-ci le mène, et qui se fond dans le nombre.

Ce « mouton », au fil de la semaine, apprendra à relever la tête et à dire « non », à trouver son propre chemin, à décider pour lui et oser être « différent ».

L’  « éléphant », grand et puissant, maladroit aussi et surtout, qui ne fait pas exprès de commettre des « catastrophes » néanmoins.

Cet « éléphant », au fil de la semaine, apprendra à maitriser sa force, à la mesurer. A regarder où il met ses « pâtes », à faire les choses avec « douceur », comme avec un « bébé », à faire plus attention aux autres, et notamment aux petits.

Ce thème d’une semaine sera un fil conducteur toute l’année. Et suivi à la maison, avec les parents et la famille, ce thème est sans fin, car l’enfant apprendra au fil du temps que le respect des autres, l’affirmation de soi, sont deux forces qui permettent d’exprimer au mieux sa « citoyenneté », son « existence ».

Je ne sais pas comment cela se passe dans tous les autres pays, mais je n’ai pas le souvenir de cela en France (au tps où notre éducation fonctionnait encore pas trop mal), ni même écho aujourd’hui, et je pense que c’est qq chose à développer partout. C’est à cet âge que l’on imprime le plus de « données » et celle-ci me semble « fondamentale », d’autant qu’elle est « insufflée » avec intelligence, puisqu’à travers le jeu, des histoires d’animaux, et le cas de l’enfant lui-même et de son « environnement » (notamment « l’école » mais aussi « à la maison », dans mon « quartier »).

Si cela perdure en Suisse, malgré son virage « libéral » aussi (rentabilité immédiate, profits financiers), c’est grâce à un engagement collectif et citoyens (parents, enseignants), en tout cas, jusqu’au « cycle »… après ??? Ce sera une autre histoire.

26 janvier 2012

Sortie de la crise, pour de bon

Sortir de la crise, pour de bon

Ces temps, je suis dubitative. Alors que l’on pourrait s’attendre à un rassemblement, voilà que différents groupes se constituent, avec les mêmes « arguments », souvent les mêmes « idées ».

Est-il possible de rassembler les Français avec autant de parties prenantes ? Alter gouvernance peut-elle se passer d’une force politique ? Tout parti politique peut-il se passer d’une force « alternative » ?

Pourquoi des « parties civiles » ne se regroupent pas avec des forces politiques, ne serait-ce que sur un « socle commun » (et il me semble que nous en avons tous un) . S’il est vrai qu’il faut changer « radicalement » de modèle, pourquoi ne pas « construire » une autre société sur une « base commune » et partagée. Sachant que le système électoral en France ne permet qu’un second tour « triangulaire »,  où se situe la volonté de « changement », leur « implication », en voulant faire « cavaliers » seuls, ou distincts?

Il ne reste que 3 mois pour amener les Français à s’impliquer, pour qu’ils ne se reportent pas majoritairement sur l’abstention, sur le vote utile ou le vote « situation explosive ».

Au-delà des ambitions de chacun, quelle est leur motivation « principale » ? On ne se constitue pas « partie civile », « parti ou figure politique » si la principale motivation est d’ordre « privé », puisque cette motivation doit être tirée par l’intérêt général et non « particulier ».

 

Action immédiate : redonner du pouvoir dépenser aux Français dans le manque.

Autoriser la Banque de France à émettre des bons du Trésor (mesure d’urgence nationale) pour redonner de la dignité et permettre de « vivre »

Chaque ménage français pourra envoyer à sa mairie, à destination du TP, le montant d’Euros manquant pour vivre « dignement » sans devoir passer par le « crédit » (cartes, bancaires, hypothécaire, dettes, etc.). Ce courrier, cette « enveloppe » devront être accompagnés des pièces justificatives (factures, imposition, etc) ou d’un acte de foi de l’administration compétente pour certifié la « demande » (les « sans » et les plus précaires).

Ces sommes répertoriées, la BDF émettra des bonds du trésor équivalents à la somme nécessaire.

Les ménages concernés, en sus de leurs revenus, recevront sous forme de bonds, la somme qu’il leur manque. Tout établissement bancaire devra accepter ces bonds et délivrer la contrevaleur en EURO fiduciaire* . Cet argent injecté, sera dépensé par ces ménages, par ces personnes et retourneront dans le circuit économique et donc dans les banques, puis à la BDF. Aucune augmentation de la masse monétaire ne se sera faite, puisque c’est une opération qui s’annule. Cela aura permis de donner du lest aux ménages français, aux personnes en détresse, de re-booster l’économie locale (échanges de biens et services), sans alourdir la facture et sans faire appel aux marchés.

*Au cas où la monnaie fiduciaire manquerait, les bonds délivrés auraient valeur d’Euro auprès de tout acteur «économique » résident sur le sol Français ou hors métropole.

Cette « mesure d’urgence », permettrait à la société française de s’investir et orienter sa pensée vers la société française de demain, au sein d’une Union Européenne solidaire et ouverte au reste du monde et notamment avec tous les pays membres de ses « anciennes colonies », avec qui la France développera des échanges « coopératif et solidaire », en matière environnementale, technique, technologique, sanitaire et humanitaire.

Mais revenons à nos « bonds du Trésor » émis par la banque de France.

Est-ce que cela serait « anticonstitutionnel » ? Au niveau de l’UE, quel droit constitutionnel prime ?

Quel est le degré de souveraineté ?

Combien de temps serait nécessaire à l’émission de ce bond ?

Combien de temps pour récolter les données des ménages Français ? Serait-il possible, selon les ressources déclarées, d’établir des « tranches » de bond « prévisionnels » ?

Il me semble que tout cela doit pouvoir se faire (selon la bonne volonté) et de façon très rapide.

 

Le problème de logement :

Aucun appartement ne peut demeurer vide au-delà du temps nécessaire à des travaux d’entretien, de réparation, d’aménagement et d’amélioration (confort, sécurité, réduction d’énergie)

 Lancer un grand programme de « ré-urbanisation » en faisant participer les habitants, les quartiers au projet. S’investir dans son « quartier ».

Appels d’offres : conception de ces « éco-quartier ».

Evaluer le coût et lancer un emprunt auprès de la BDF, à zero pourcent. Cet argent sera utilisé pour créer des emplois, des emplois que génèreront des échanges, des dépenses, etc… Une dette qui se soldera d’elle-même en générant de l’activité économique (tant financière, que sociale et environnementale).

Priorité aux zones défavorisées et donc plus « insalubres », avec tous les risques que cela impliquent.

Pour équilibrer ses dépenses de fonctionnement, l’Etat doit augmenter ses revenus en imposant une tranche large et supérieure à tous ceux qui ont les moyens de cet « effort financier » sans que cela perturbe leur « qualité de vie ». Cet effort sera valable durant la période nécessaire permettant une contribution plus « générale » et « collective ».

Par ailleurs, cet effort sera salué par la « masse » à grand renfort de « médias » . Cela ne fera pas disparaître, d’un coup, d’un seul, les vagues de violence, mais cela apaisera  immédiatement ce sentiment d’insécurité permanant, des uns et des autres (l’étranger, le jeune, à aussi peur que le « français », le « vieux », mais cela se manifeste différemment). Cela permettrait de mettre en lumière le grand vide du programme du FN, au-delà de la « stigmatisation » de la soi-disant « préférence française », dont une certaine autre droite se fait l’écho.

On divise dans la souffrance, dans la misère, rarement dans l’abondance, dans la joie du bien vivre.

Ici ce ne sera pas encore le paradis, mais les gens seront occupés à d’autre chose plus « motivant », car les impliquant directement, que de s’en prendre à son « voisin ».

« L’art de gens avant l’argent »

 

 Un peu de volonté et c'est possible

3 décembre 2011

Carnet de route et pensées 03.12.11



La seule différence entre la gauche libérale (PS,
démocrates, sociaux-démocrates) et la droite libérale, en France comme dans
tous les pays de l’UE, ou les pays développés, à économie de marché, tient sur
des questions « sociétales », et non de « société » :
le droit de vote aux étrangers, le mariage gay, la parité homme-femme, etc.…



Des thèmes qui permettent à la gauche de glaner des parts de
marché dans l’électorat des sociétés dites « modernes ».



Les seuls personnalités politiques audacieuses, qui
proposent de vraies réformes, qui se soucient vraiment de l’avenir de leur
concitoyen, des problèmes de précarités, de justice, d’environnement, de
chômage, d’éducation, de services publics de qualité, de modèle économique, de
productivisme et consumérisme de masse et de ses retombées catastrophiques tant
au niveau sanitaire, qu’écologique, qu’éthique et salutaire.



Les élections présidentielles devraient être un moment où
toutes ces propositions devraient pouvoir retomber sur la place publique et
lever de vrais débat de fond : quel avenir pour demain, quelle
société pour demain, quel monde pour demain, quelle France, quelle Europe
voulons nous, voulons nous voir nos enfants, petits-enfants, grandir, évoluer ?



Pourtant ; il n’en est rien. Nous n’avons pas encore abordé
le deuxième tour, nous vivons une situation « inédite » depuis le
boom de l’industrialisation et de la modification profonde des sociétés, nous
devons répondre à des enjeux vitaux, primordiaux, et pourtant, les jeux sont
déjà faits. Les commentateurs, les statistiques, l’opinion, annoncent déjà en cœur,
sauf scandale ou autre élément majeur de dernière minute, un tandem pour le
second tour : Sarkozy/Hollande. La messe est dite.



Alors que nous devons impérativement changer radicalement de
modèle (économique entre autre), qui garantisse à tout humain une vie digne
(accès aux droites fondamentaux, se sentir utile) et en respect avec notre
environnement, on nous prédit la continuité, à qq nuances prêts, mais qui ne
changent, ni n’améliore, le quotidien d’une très large proportion de la
population.



Ces derniers en ont assez de cette politique politicienne,
qui ne les prend pas en compte, qui ne s’adresse jamais à eux, qui se fait de
petites phrases et de promesses qui tombent les unes après les autres. On
change de tête, on ne change rien…



On nous promet de l’austérité, comme si ces mesures étaient
efficaces et avaient été démontrées par le passé. C’est tout l’inverse. Des
décennies perdues, des millions de personnes exclues, par des plans d’ajustement
structurels, l’autre nom de l’austérité, utilisé pour les pays du Sud qui ont
reçus les mêmes méthodes, par les mêmes instances, les mêmes spécialistes !



Nous vivons la mondialisation dans le sens où nous vivons
dans un village global, où nous sommes tous liés, ne serait-ce que par notre
destinée commune et nos ressources naturelles. Les enjeux climatiques,
écologiques, l’accès aux droits fondamentaux nous lient.



Ceci dit, comme l’a si bien écrit Hervé Kempf, pensons
global et agissons localement. La France doit penser le monde, doit penser l’Europe,
doit penser son rôle et sa place dans ces derniers, mais la France doit avant
tout penser France et son destin, son avenir.



Ces politiques doivent cesser de faire peur aux gens, avec
la compétitivité mondiale, avec le spectre du terrorisme (notamment islamique),
avec le spectre du chômage et de la dette.



Les gens ont soif de comprendre. Ils sont en attente de
figures qui leurs redonnent espoir, avec des propositions qu’ils comprennent et
qui sont viables, du moment où une politique volontariste sera mise en œuvre.



Cesser de faire croire que les marchés décident pour les
politiques, car si cela est possible, c’est parce que ces mêmes politiques leur
en ont donné les autorisations, les droits, le pouvoir.



Ce qui a été instauré par des politiques, peut être abrogé
par des politiques, et si ces politiques s’y refusent, le peuple finira bien
par reprendre ses droits, même si cela ne se fait pas en 2012, par faute de
débat de fonds.



Et l’un des débats qui devrait remonter, au-delà de la
question nucléaire, au-delà d’un programme économique humain et écologique, c’est
la question de la dette, de son audit (public et indépendant), afin de remettre
l’église au cœur du village et les pendules à l’heure.



Avant 2008, le déficit public français, le ratio  de la dette, bien que croissants depuis la
fin de années 70, était tout à fait soutenable et en phase avec les « quotas
de la règle d’or ».



Ces déficits ont explosé en raison des plans de relance
(soutien de l’industrie automobile), refinancement des banques et palliatifs
aux licenciements causés par la crise de la finance qui s’est propagée à l’économie
réelle (baisse de l’activité commerciale).



Pourquoi voter pour de l’austérité, si cette dette est
qualifiée d’illégitime, voir d’odieuse ?



Ce ne serait pas une première….



A quand cet audit tant clamé et réclamé ?

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